Following is a translation by Tom Luce, Hurah, Inc. of a report issued by our Haitian partner Evel Fanfan, Pres. of AUMOHD, Oct. 4, 2005. For more information e-mail hurah_inc@verizon.net. http://www.hurah.revolt.org
Montes Plaisimé, AUMOHD Communications Director, with relatives of massacre victims at the Prosecutor's Office, PAP Mr. Emane Alce
KEEP YOUR EYES ON THE MARTISSANT MASSACRE
by Evel Fanfan, Pres. AUMOHD,
181, route de Delmas
Phone : 509-4243334
fanfanmel@yahoo.fr
Port au
AUMOHD wishes to compliment you and thank you once again for your collaboration in the promotion of human rights and the human dignity of the Haitian people. You already are aware of the massacres that took place on last Aug. 20 and 21, 2005 at Martissant and Gran Ravin where approximately 50 innocent people were massacred and disappeared by the police and armed civilians carrying the name of the "Army of the Little Machete". More than 20 people were wounded.
As soon as AUMOHD was informed of this drama, we went to the site to get the initial pieces of information. We met eye witnesses of this massacre, relatives of victims, victims with bullet or machete wounds.
The first elements of the inquiry revealed that it was a crime well-thought out and organized by the Haitian National Police, executed by "attachés" of the Haitian National Police and ex-convicts thrown out of the area by the community for dishonest acts.
AUMOHD wanted to shed light on these massacres and alerted those responsible for human rights in MINUSTAH. At first they responded favorably by sending a team of UNPOL (formerly CIVPOL) and MINUSTAH on the spot to collect for themselves the same information. However, nothing concrete has been done since then to this date by them, namely, protect the witness victims, accompany the relatives of victims and make the State and the Haitian National Police responsible for this massacre perpetrated in front of everyone in a soccer game.
On Tuesday September 6, 2005 we had a meeting at the Hôtel Christopher with the chief of human rights for MINUSTAH, Mr. Thierry Fagart, and his team, with the purpose of explaining the phase in which the case currently was at and of working out jointly a plan of action: 1) continue the investigation underway, 2) determine in detail all who were wounded or dead, 3) protect the witnesses of the massacre, 4) protect the relatives of victims, 5) accompany the relatives of victims as they gave declarations about the dead bodies found in the University Hospital Morgue, as they asnwered questions about the autopsies, and as they prepared for the funerals.
Today, Oct. 3, 2005, a month and 12 days since the massacres, nothing has been done concretely, either on the part of the Haitian State, the author of these massacres, or on the part of the authorities of MINUSTAH, the UN mission in Haiti, to take hold of this matter which risks destroying the expectations of the Haitian people with respect to human rights and to the dignity of the human person in Haiti.
Consequently:
1) The victims of bullet and machete wounds cannot even go to the hospital out of fear of being arrested or finished off by their attacker
2) The bodies that were found are still in the morgue because their parents have not been able to give assurance that they would take charge of the funerals
3) The attackers (police officers and police attachés) are out walking about with complete impunity
4) The autopsies of the bodies were only taken care of after many delaying tactics.
Currently: The
Please, this is the time for all of you friends of justice and rights and morality, supporters of the Haitian people to cry out loudly and strongly that the State take fulfill its responsibilities in this massacre, that the UN prove it is believable above all in the area of human rights currently being directed by Mr. Thierry Fagart. It is time that the authors, co-authors and accomplices of these massacres answer for their acts.
Thierry Fagart: fagart@un.org Fax509-244-9366
OAS Sec. Gen Insulza jinsulza@oas.org Fax 202-458-6836
Philip Alston, Special Rappoteur, urgent-action@ohchr.org, Fax 41-22-917-9006
Mr. Medley, Caricom, hmedley@caricom.org
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French
A vous tous,
AUMOHD vous présente ses compliments et vous remercie
une fois encore pour votre collaboration a la
promotion des droits et de la dignité humaine du
peuple Haïtien. Comme vous êtes deja au courant du
Massacre qui a eu lieu les 20 et 21 Août dernier a
Martissant et a GRAN RAVIN, ou environ une
cinquantaine (50) de personne innocente ont été
massacre et disparus par la police et des hommes
civils armées portant le nom de l'armée Ti Manchet
(Petite machette). Plus d’une vingtaine (20) de
blessée.
AUMOHD, une fois informée de ce drame, a été sur
les lieux pour les premiers éléments d’information.
Nous avons rencontre des Témoins oculaire de ce
massacre, des parents de victimes ; des victimes par
balles et/ou par machette.
Les premiers éléments de l’enquête révèle qu’il
s’agit d’un crime mûrement planifie et organise par la
PNH, exécuté par des attachés de la PNH et des repris
de justice expulse de la zone par la population pour
des actes malhonnête.
AUMOHD, dans le soucis de faire lumière sur ce
massacre a alerte les responsables des droits humains
de la MINUSTAH qui dans un premier temps ont répondus
favorablement au point qu’une équipe de CIVPOL et de
la MINUSTAH ont été sur les lieux pour recueillir eux
même des informations y relatives. Malgré que rien
n’est fait jusqu'à date de leur part de façon
concrète, pour : Protéger les témoins Victimes,
accompagner les Parents victimes et responsabiliser
l’Etat et la PNH dans ce massacre perpètre au vu et au
su de tout le monde dans un match de foot.
Le Mardi 6 Septembre 2005 dernier, nous avons eu une
rencontre a l’hôtel Christopher avec le responsable en
chef des droits humains de la MINUSTAH, M. Thierry
FAGART et son équipe dans l’Objectif de les expliquer
la phase a laquelle se trouve le dossier et de monter
ensemble un plan d’action pour :
1.-Continuer les enquêtes en cours,
2.- récupérer les éventuels victimes blessés ou
morts.
3.- Protéger les Témoins du massacre
4.- protéger les parents victimes
5.-Accompagner les parents victimes
- dans les constats des corps morts trouves à la
morgue de
l’HUEH
- dans la questions des autopsies
- dans les funérailles.
Aujourd’hui, 3 Octobre 2005, soit un mois et 12 jours
de ce massacre, rien n’est fait de façon concrète ni
de la part de l’Etat Haïtien, auteur de ce massacre ;
ni de la part des autorités de la MINUSTAH de L’ONU
pour freiner cette dérive qui risque a détruire toute
attente du peuple Haïtien liée aux respects des droits
humains et de la dignité de la personne humaine en
Haïti.
En conséquence,
-Les victimes par balles/machettes ne peuvent même pas
aller a l’hôpital par peur d’être arrête ou achevé par
leur agresseur.
- Les cadavres trouves sont encore dans la morgue, car
les parents ne peuvent pas assurer la charges des
funérailles.
-Les agresseurs (officiers et attachés de police)
circulent en toute impunité.
-Les autopsies des corps sont enfin réalisées après
tant de dilatoire.
ACTUELLEMENT,
Le Parquet de Port au Prince, avec le Commissaire Ai
Me. Emane ALCE vient d’entamer une procédure de
dilatoire en exigeant aux parents des assassines des
Cartes d’identifications bien qu’ils détiennent chacun
leurs actes de naissance, les cartes d’identités des
victimes. Depuis Vendredi trente (30) Septembre 2005
ces parents font un va et vient pour seulement avoir
l’autorisation pour prendre les cadavres.
Qu’il y a lieu pour vous tous, amis de la justice du
droit et de la morale, supporteur du peuple Haïtien,
crie haut et fort pour que l’Etat prenne ses
responsabilités dans ce massacre, pour que l’ONU fasse
preuve de sa crédibilité surtout la section des droits
humains actuellement en Haïti dirigée par M. Thierry
FAGART. Que les auteurs, co-auteurs et complices de ce
massacre répondent de leur acte.